Pour déterminer l’état de santé du pays, le gouvernement français s’est basé sur de nouveaux critères (10) autres que la variation du PIB jugée un peu limitée, notamment pour évaluer efficacement le bien-être de la population. Ce mardi, un rapport publié donne des indications sur la situation de l’Hexagone au regard des nouveaux indicateurs retenus par Matignon et Bercy, et qui portent sur l’économie, l’environnement ou encore l’éducation.
Dans la moyenne européenne mais très loin de l’Allemagne
Dans la liste des dix critères retenus dans le cadre de la loi sur les nouveaux indicateurs de richesse figure le taux d’emploi. Alors qu’en début de semaine on annonçait une baisse du taux de chômage en septembre (0,7%), une première depuis 8 ans, le rapport du gouvernement révèle un taux d’emploi des 15-64 ans proche de la moyenne européenne.
Plus précisément, en 2014, 64,3% des français susceptibles d’exercer une profession étaient considérés en emploi, avec au moins une heure de travail par semaine. A l’exception de l’année 2008, ce chiffre constitue le plus haut niveau de taux d’emploi en France, depuis trois décennies. A la même période, la moyenne européenne était estimée à 64,9%. L’Allemagne seule affichait plus de 73%.
Globalement, le pays se porte mieux…
En effet, le rapport confirme la bonne santé de la France par rapport à la moyenne européenne pour six des dix critères pris en compte. Seulement 12% de la population française est concerné par l’indicateur «pauvreté en conditions de vie », loin des 19,6% en moyenne dans l’Union Européenne. En ce qui concerne l’écart de revenus entre les plus aisés et les plus modestes, l’espérance de vie en bonne santé, le décrochage scolaire ou encore l’effort de recherche, la France fait aussi bien que le reste de l’UE
Par contre, le pays a encore du chemin à faire sur le plan de l’endettement ou de la préservation des sols.
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